Discrimination salariale

Louise est ingénieure analyste informatique dans une société de services informatiques. Après son retour de congé maternité, elle s’estime victime de discrimination, à la suite de sa grossesse.

En février 2001, elle occupe le poste de chargée de formation au sein de la DRH de la société et part en congé maternité. A sa reprise en congé parental d’éducation à 80% en octobre 2001, Louise ne retrouve pas complétement son poste et effectue des missions ponctuelles. Elle ne réintégrera son entité d’origine que 2 ans et demi plus tard. Sa carrière s’en trouve ralentie.

L’enquête menée par le Défenseur des droits a démontré qu’au sein de la société, il existait des différences de traitement entre les hommes et les femmes à niveau de compétence et de formation égales. Il conclut que Louise a fait l’objet d’une discrimination fondée sur sa grossesse à son retour de congé maternité et d’une discrimination en matière de carrière et de rémunération fondée sur son sexe.

Le conseil des prud’hommes de Nanterre a condamné par un jugement de départage du 3 février 2012, la société à verser à Louise plus de 113 000 euros de dommages et intérêts toutes causes confondues.

SOURCE : http://www.defenseurdesdroits.fr/connaitre-son-action/la-lutte-contre-les-discriminations/histoires-vecues/une-societe-de-services

Etre une fille dans un magasin de jeux vidéo

Article sur sudouest.fr .

Un récit de la condescendance, du paternalisme et du mépris que les femmes doivent trop souvent affronter dans les magasins de jeux vidéo. Des grands classiques « ah, parce que vous jouez ? », « c’est pour votre copain ? », « vous n’avez pas l’air de vous y connaître » aux attitudes ouvertement hostiles, cet article a fédéré d’innombrables témoignages de gameuses qui se reconnaissent dans cette expérience :
https://storify.com/Mar_Lard/sexisme-en-magasin-de-jeux-video