Les technologies, un milieu d’hommes (marge d’erreur : 2%)

Le programme du BreizhCamp 2014 vient de sortir : 2 jours et demi de conférences et ateliers à Rennes pour découvrir et parler de technologies (Java, Ruby, HTML5…). Le hic ? Une seule femme est intervenante, contre une cinquantaine d’hommes.

Le BreizhCamp fonctionne par un système de soumissions volontaires : les organisateurs reçoivent des propositions de talks et sélectionnent ceux qui leur semblent les plus pertinents. Ici, l’inégalité est flagrante, bien plus importante que la proportion réelle de femmes dans le domaine. Que le biais vienne de la sélection (comité composé essentiellement d’hommes), des propositions reçues, de la communication en amont ou du déficit de femmes dans le milieu, le fait est qu’il y a une sous-représentation des femmes dans la technologie.

Le déficit paritaire flagrant était déjà présent lors des deux précédentes éditions, que ce soit au niveau des intervenant·e·s que des participant·e·s. Personne ne semble prendre conscience du problème ou même percevoir qu’il s’agit d’un problème.

Malgré quelques « maladresses » (photos ou ton déplacé), la communication du BreizhCamp est plutôt neutre – en tout cas difficilement qualifiable de sexiste ou machiste. Cependant, le constat est là : les femmes désertent ce type d’événements. La neutralité est-elle suffisante pour permettre aux femmes de s’approprier ou se réapproprier ce domaine ?

Dernière chose : un des talks animés par la seule intervenante se nomme « Une fille dans mon équipe ? » et veut mettre l’accent sur la visibilité des femmes dans le milieu de la technologie. Ironique, non ?

[ERRATUM] Il y a en fait trois femmes sur la cinquantaine d’intervenants : Cécilia Bossard, Claude Falguière et Ly-Jia Goldstein.

Le monde merveilleux de la réalité augmentée

Traînant sur un blog geek et high-tech connu, je tombe sur un article présentant une publicité pour la société Infinity Augmented Reality censé nous montrer leur vision de ce que sera la réalité augmentée dans quelques années.

Pour une fois, pas de critique particulière sur ce plan : l’article, très court, est plutôt neutre (pas de « c’est trop cool »), et les commentaires, majoritairement masculins, sont plus choqués et dégoûtés qu’autre chose.

A raison.

Parce que cette video… Mon dieu… On commence avec une série de cliché sur un mâle alpha, jeune, musclé, plein aux as, rendu encore plus alpha grâce à ses lunettes à réalité augmentée, qui lui permettent d’asseoir son ascendant sur les autres mâles grâce à cet avantage secret.
J’avoue, je commençais à être assez mal à l’aise. On n’était pas dans le relationnel, mais dans l’exaltation d’un moi de winner (« salut les gars, voilà ce que vous avez toujours rêvé d’être »), exaltation boostée par la technologie.

Mais là où ça devient vraiment glauque, c’est quand notre prédateur se met en tête de mettre une jeune et jolie serveuse (forcément jeune et jolie) dans son lit.
La sempiternelle femme trophée, que la possession d’une montre/voiture/costume permet d’impressionner, c’est déjà bien lourd, mais là, on passe à la vitesse supérieure. A noter d’ailleurs qu’un bon tiers de la vidéo concerne cette femme, ce qui en fait l’argument de vente majeur des lunettes AR. En soit, ça serait déjà bien vomitif, mais ce n’est pas tout…

Notre « héros » commence donc par accéder au profil Facebook (forcément blindé d’infos, mais peu importe) de la nana, apprenant ainsi des détails sur elle qui lui donnent un avantage dans la discussion qui s’ensuit, et ce, sans qu’elle se doute de quoi que ce soit. Bon, personnellement, je trouve ça déjà très malsain de se renseigner ainsi sur quelqu’un sans qu’il le sache, il me semble qu’on est déjà dans la manipulation.
Mais là où j’ai vraiment été estomaqué, c’est en voyant derrière les lunettes magiques opérer une analyse du stress de la voix de la demoiselle, indiquant en temps réel à notre prédateur l’effet que ses phrases et son attitude ont sur elle, sans bien sur que cette dernière se doute de quoi que ce soit.
Sérieusement ?

« Grâce à nos super lunettes, vous allez pouvoir espionner vos futures conquêtes et ajuster vos propos et gestes afin d’obtenir d’elles ce que vous voulez, peu importe qui vous êtes réellement et si vous lui auriez plu ou pas » ?!

On n’est pas dans la rencontre ou le rapport de personne à personne, avec une alchimie qui s’établit ou pas, fut-ce simplement pour un soir : la femme est ici réduite en obstacle à conquérir, un de plus (« Winner! »), l’important étant d’utiliser tous les outils à notre disposition pour l’amener à satisfaire nos désirs. Peu importe qui elle est, la seule chose qui compte, c’est ce que veut notre « héros », et tous les moyens sont bons pour l’obtenir. Perso, désolé, mais je préfère encore rester seul.

Dans le futur, des geek beaux, riches et musclés utilisent la technologie pour humilier les autres au billard, et manipuler de jolies femmes pour qu’elles couchent avec eux, le tout sans que nul ne se doute de rien.

Édité par Keela

WAF WTF ?

Je me baladais sur le web, cherchant un dossier expliquant le fonctionnement des serveurs NAS. Dans un dossier très clair de PCInpact, site renommé, je tombe sur cette phrase, à propos de la façon de choisir son modèle :

« Mais attention tout de même. Que ce soit à cause de son design ou bien du bruit généré, le WAF (Woman Acceptance Factor) risque d’être assez faible. »

Le « WAF » pointe vers un lien de Wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Wife_acceptance_factor

On y apprend donc que le « Woman Acceptance Factor » désigne « le niveau de compatibilité d’un objet avec une personne du sexe féminin ».

Ce terme est généralement employé pour désigner un objet traditionnellement masculin (typiquement les équipements informatiques, hi-fi ou vidéo) dont les propriétés ou les fonctionnalités le rendent acceptable auprès des dames (et notamment de la compagne du propriétaire dudit objet).

Autrement dit, il est nécessaire d’adapter la techno pour satisfaire aux sensibilités naturelles du sexe féminin, sinon ces vilaines harpies risqueraient d’empêcher leurs pauvres compagnons de profiter de leurs joujous. PC Inpact vous met en garde : votre copine piquera une crise si votre serveur NAS ne s’accorde pas avec sa déco intérieure…

Le concept lui même et l’article sont purement et simplement scandaleux.

Édité par Mar_Lard

Mise à jour par Alda 28/12/2013 – 12:20

Quelques heures après la publication de notre article, PC INpact a corrigé le passage incriminé et a présenté ses excuses sans chercher à nier le problème. Merci à eux.

On peut à présent lire :

Mais attention tout de même. Que ce soit à cause de son design ou bien du bruit généré, sa capacité à s’intégrer à votre intérieur au quotidien peut s’en trouver chamboulé.

Les hommes sont des chiens

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Description : sur le site « les joies du sysadmin » qui raconte la vie professionnelle des sysadmins en gifs animés, sous la légende « quand une fille de la com passe alors que nous sommes en réunion », un gif montre quatre chiens qui soudain fixent leur attention dans la même direction.

Un sysadmin est une personne qui s’occupe de l’administration système, ie : faire en sorte que les ordinateurs continuent à fonctionner.

Quand une fille de la com’ passe alors que les sysadmins sont en réunion, ils se tourneraient tous comme un seul homme, ou comme un seul chien. Tu comprends, c’est animal finalement.

Je ne sais pas si le sous-entendu est que la com’, c’est quand même surtout des filles, que les sysadmins sont tous des mecs ou bien qu’ils sont tous hétéro (ou tout simplement les trois), mais j’ai du mal à imaginer ces quatre chiens représentant l’attrait de quatre sysadmin filles et lesbiennes/bi pour une autre fille. Mais je me fourvoie peut-être.

C’était il y a trois mois, pas vraiment de réactions sur le site.

Node.js et le refus d’un changement trivial

Le langage non-sexiste a ceci d’intéressant qu’il permet de s’adresser à quelqu’un/e sans le renvoyer forcément à son genre et permet ainsi d’inclure toutes les catégories de personnes qui sont laissées de côté par le masculin utilisé par défaut. (À l’Académie française ils disent « genre non marqué » pour faire bien.)

En accord avec ce principe, un développeur du nom de Alex Gaynor a proposé le changement suivant sur une portion de code de la plateforme Node.js : Un remplacement de deux occurrences de « he » par « they » dans des commentaires, qui partaient du principe que l’utilisateur était forcément masculin. (En anglais « they » est de plus en plus couramment utilisé comme singulier neutre.)

    *
    * 1. Read errors are reported only if nsent==0, otherwise we return nsent.
    *    The user needs to know that some data has already been sent, to stop
-   *    him from sending it twice.
+   *    them from sending it twice.
    *
    * 2. Write errors are always reported. Write errors are bad because they
    *    mean data loss: we've read data but now we can't write it out.

Puis dans un autre fichier :

   /* Only free when there was no error. On error, we touch up write_queue_size
    * right before making the callback. The reason we don't do that right away
    * is that a write_queue_size > 0 is our only way to signal to the user that
-   * he should stop writing - which he should if we got an error. Something to
-   * revisit in future revisions of the libuv API.
+   * they should stop writing - which they should if we got an error. Something
+   * to revisit in future revisions of the libuv API.
    */

Le texte étant un commentaire il n’influe absolument pas sur l’exécution du code. Un changement absolument trivial, le code étant proposé sur GitHub les développeurs en charge du projet se retrouvent face à une question à deux choix : « Intégrer la modification ? Oui, Non »

Si il clique sur « Oui », le changement est intégré, la documentation du code est un peu plus inclusive et tout le monde est content.

Bien sûr, un tel scénario n’a que peu de chances de se produire. Dans la vraie vie, le responsable préfèrera cliquer sur « Non » puis laisser un commentaire laconique tel que :

Sorry, not interested in trivial changes like that.

Désolé, pas intéressé par des changements aussi triviaux que celui là.

Et dans la vraie vie, il se trouvera des personnes pour se réjouir qu’un changement aussi inutile soit refusé allant jusqu’à soupçonner l’auteur du changement de vouloir se faire bien voir de la gent féminine.

Heureusement dans la vraie vie, il se trouve également des personnes raisonnables qui intègreront ce changement tout de même avant de s’écrouler face à la bêtise crasse du premier qui l’annule à nouveau :

@isaacs may have his commit bit but that does not mean he is at liberty
to land patches at will. All patches have to be signed off by either
me or Bert. Isaac, consider yourself chided.

Isaac a peut être la possibilité de faire des modifications, mais
ça ne veut pas dire qu’il a l’autorisation de faire les patches qu’il veut.
Toute modification doit être validée par moi ou Bert. Isaac, considère
ceci comme un blâme.

Et pour se laver de toute accusation de sexisme, il continue avec une excuse que nous entendons régulièrement :

To the people that felt it necessary to call me a misogynist: I volunteer in a mentorship program that gets young people – especially young women – involved in technology. How many of you go out and actively try to increase the number of women in the field?
I’m probably going to step back from libuv and node.js core development. I do it more out a sense of duty than anything else. If this is what I have to deal with, then I’d just as rather do something else. Hope that clears things up. Thanks.

Aux gens qui ont ressenti le besoin de me traiter de misogyne: Je fais du bénévolat dans une association qui aide des jeunes – particulièrement des jeunes femmes – à s’investir dans le milieu de la technologie. Combien d’entre vous participent à ce genre de chose et tentent activement d’augmenter le nombre de femmes sur le terrain ?
Je vais probablement me désinvestir du développement de libuv et de node.js, je le faisais plus par sens du devoir qu’autre chose et si je dois faire face à ce genre de comportements, j’aime autant faire un autre truc. J’espère que les choses sont claires. Merci.

Le changement a finalement fait son chemin dans le code de libuv, probablement grâce aux nombreux commentaires des développeurs et développeuses outré/es de l’attitude déplorable de bnoordhuis et en dépit des trop nombreux messages de soutien que ce dernier a reçu.

Vous en connaissez beaucoup vous des changements tellement inutiles et sans importance qu’ils valent la peine de se battre becs et ongles pour ne pas qu’ils se produisent ?

Mur de seins sur un campus d’informatique

En juin dernier, juste avant les vacances, un mur du campus Epita/Epitech, deux écoles d’informatique, au Kremlin-Bicêtre, a été redécoré par certains étudiants :

BNH1qwxCIAEcecn
L’endroit où cela était affiché est un espace libre, où les tags sont autorisés. Cela faisait approximativement deux mètres sur deux mètres, et se situait juste à l’entrée d’une autre école du campus -la seule où il y a une véritable mixité.
Aucune administration du campus n’en a parlé, quelqu’un s’est juste chargé de faire retirer ce mur de seins avant la rentrée.

Sony et le marketing du « sexy »

Cette année, à l’IFA 2013, la marque Sony a voulu épater la galerie en présentant ses nouveaux smartphones « waterproof ». Pour ce faire, quoi de mieux que de faire plonger quelques « babes » dans une vasque sur un podium?

Remarquez combien ce sont les téléphones qu’on voit le plus plonger dans l’eau… et qu’on voit ressortir ruisselants.

Sony mise donc désormais sur le buzz sex pour vendre. Quelle originalité !

Milieu Tech : les femmes grandes absentes

apple-conference-feature

« Les toilettes des femmes sont toujours pleines à craquer » ? En tout cas, pas aux conventions tech…

Pendant la World Wide Developers Conference d’Apple, le journaliste du magazine Tech CNET Dan Ackerman a tweeté cette photo pour illustrer le terrible gouffre du genre dans la fréquentation des conventions Tech. Les toilettes des hommes prises d’assaut tandis que celles des femmes restent parfaitement vides…

L’absence des femmes dans ce milieu reste extrêmement préoccupante et s’aggrave sur certains points : le pourcentage de femmes parmi les diplômés en science, mathématiques et ingénierie aurait diminué ses dernières années. Les femmes sont à l’origine de seulement 1,2% des logiciels open-source et de 5% des brevets; elles représentent moins de 10% des investisseurs Tech et quittent deux fois plus le milieu que les hommes. Seulement entre 3 et 5% des start-ups Tech sont lancées par des femmes.

Les raisons d’une telle absence ? L’éducation genrée qui décourage les femmes de poursuivre des carrières scientifiques (et donc l’absence de mentors féminins… le serpent qui se mord la queue), mais aussi le sexisme et le manque de diversité rencontrés dans ces milieux professionnels. Est également évoquée l’impossibilité de concilier les travaux ménagers et responsabilités familiales qui leur incombent encore très largement avec les rythmes de travail d’un milieu extrêmement masculin. Témoignages :

« Mes études d’ingénierie furent un véritable enfer pour moi – ma personnalité a provoqué beaucoup de comportements sexistes chez mes condisciples masculins et mes professeurs… À un moment, après beaucoup d’entretiens, j’ai décidé que je ne voudrais pas passer la plus grande partie de mon temps avec le genre de personnes que je rencontrais en entretien. »

« Il n’y a pas un grand réseau de femmes dans l’ingénierie. Vous devez apprendre à être « l’un des mecs » ou forger le chemin vous-même, ce qui est très difficile. »

« Il n’y a pas d’opportunités de promotion dans un milieu dominé par les hommes – la culture de l’ingénierie est centrée sur le masculin, avec de hautes exigences de voyages et peu de temps personnel. »

« J’ai travaillé dans un département pendant 4 ans – durant cette période, 3 personnes sur 50 ont étées promues – toutes des hommes. Puis, seuls les femmes et les seniors furent virés. Le directeur général adjoint ne supportait même pas de dire bonjour aux femmes dans le couloir. Ses tendances old-school le rendaient incapable de considérer les femmes comme ses égales. C’était dans une compagnie avec 90% d’employées féminines, mais un manque dans le département ingénierie. »

« La pression est intense, et sans alternatives de mi-temps viable, une femme ingénieure est forcée de choisir entre travail et famille. »

« Il y a encore une majorité de « boy’s club », même chez les ingénieurs plus jeunes et les femmes non-ingénieures. Certains ingénieurs plus âgés trouvent vraiment que les femmes ne devraient pas être ingénieures, ou que c’est « mignon » quand elles le sont, comme si c’était une phase amusante qu’elles traversaient, au lieu d’une carrière… »

« La majorité du management est de culture dominée par le masculin (conversations masculines, heures longues, style de vie exigeant, carriériste…). Les femmes choisissent généralement de partir sans mener l’épuisante bataille pour améliorer les choses. C’est un cercle vicieux ! »

« C’était dur de ne pas avoir de mentor féminin sur le terrain. Ça m’aurait aidé d’avoir quelqu’un avec qui parler de problèmes. Les mentors masculins donnent des conseils de carrière d’une perspective masculine, mais je n’ai pas l’impression qu’ils comprennent les fardeaux que portent les femmes, surtout dans un domaine aussi dominé par le masculin que l’ingénierie. »

« J’ai rencontré des situations où un client ne voulait pas travailler avec moi parce que je suis une femme, ou bien j’ai été prise pour la secrétaire, ou quelqu’un était surpris que je sois ingénieure (« Oh, c’est mignon! ») »

« Les femmes quittent l’ingénierie à cause de leur insatisfaction dans le travail, le manque de modèles féminins, des horaires inflexibles, la discrimination en entreprise, le syndrome des mecs blancs, le plafond de verre. »

Presque la moitié des femmes qui ont quitté la Tech déclarent l’avoir fait à cause des conditions de travail : trop de voyages, promotions impossibles, salaires trop bas. Un tiers l’a fait à cause d’un environnement de travail hostile. Un quart pour se consacrer à la famille.

Les femmes ont souvent peur d’aborder le sujet : « Nous ne voulons pas être perçues comme des hystériques qui gémissent toujours sur le même problème », « j’ai peur de jouer la victime », « c’est considéré pleurnichard d’en parler ». Rien d’étonnant : le milieu a toujours eu beaucoup de mal à reconnaître son manque de diversité ou à examiner les raisons de l’exclusion des femmes… 40% des femmes en Tech estiment que les entreprises ne font pas assez d’efforts pour plus de diversité, contre seulement 18% des hommes. Heureusement, les revendications s’organisent et des projets se montent pour favoriser l’entrée des femmes dans le milieu.

Le milieu Tech a tout à gagner à mieux accueillir les femmes. En moyenne, les compagnies dont la direction comprend au moins 3 femmes réalisent une marge opérationnelle supérieure de 84%, un retour sur investissement supérieur de 60%, et un taux de retour sur capitaux propres supérieur de 46% aux compagnies à la direction exclusivement masculine. Les groupes qui comprennent au moins une femme réalisent également de meilleurs scores que les groupes exclusivement masculins aux tests d’intelligence. Une plus grande diversité au sein de l’entreprise est synonyme de plus d’innovation, d’efficacité, de créativité, de gains financiers ainsi que d’une compréhension plus complète de l’environnement et du marché.

Sources :
http://venturebeat.com/2013/03/08/the-woman-in-tech-dialogue-is-taking-center-stage-and-this-is-a-good-thing/
http://studyofwork.com/files/2011/03/NSF_Women-Full-Report-0314.pdf
http://www.thedailymuse.com/toolsskills/the-latest-stats-on-women-in-tech/
http://www.onlinemba.com/women-in-tech/
http://www.itmanagerdaily.com/women-in-technology-infographic/
http://www.cbc.ca/strombo/story-photos/this-picture-says-a-whole-lot-about-technology-conferences.html