Les Infinite Stratos (IS) sont des exo-armures (ou mecha) de l’animé éponyme qui ont la caractéristique de ne pouvoir être pilotées que par des personnages féminins (ou presque).
Outre les tenues pour le moins aguichantes des différentes héroïnes (pour ne pas dire autre chose), on peut voir un schéma assez particulier sur le screenshot en figuré.
Alors que la totalité des pilotes de IS soient des femmes (sauf une unique exception : le héro de l’anime), le schéma au tableau représente un homme.
Ça m’a personnellement laissé dubitatif, mais c’est surtout un bon moyen de comprendre le concept de cet animé.
Car l’histoire avance en s’articulant autour du personnage masculin principal au niveau relationnel, mais aussi scénaristique, et on a droit à notre lot de fan-service avec par exemple, un exemple de différence de tenue requise pour piloter un IS :
Paul Robertson est un artiste d’animation australien dont la patte graphique est immédiatement reconnaissable.
Son œuvre la plus connue est très certainement le court métrage « Kings of Power 4 Billion% » mais il a également travaillé sur l’adaptation en jeu vidéo de Scott Pilgrim vs. the World, Wizorb, Fez et dernièrement Mercenary King (un shoot’em up dans la lignée des Metal Slug).
La semaine dernière il a posté sur son blog deux « tiling backgrounds » (des images pouvant être utilisées en mosaïque sans présenter de coupure) inspirés de son travail sur MK.
La première est consitutée d’hommes :
Des robots, des minces, des forts, des noirs, des gros, des larges, des vieux, des blancs, des jeunes, des aliens, des basanés, etc…
La seconde est constituée de femmes :
Jeune, mince, forte poitrine, blanche ou bronzée, blonde ou brune.
Notez que la planche des femmes fait en réalité la moitié de la taille de celle des hommes : elle se répète en hauteur.
Il est vraiment dommage qu’un artiste aussi abouti que lui en soit encore à ignorer que la diversité existe également chez les femmes.
La chaine Youtube MediocreFilms a publié en juillet une série d’interviews de cosplayeuses au Comic Con de San Diego. Bien sûr, l’animateur s’est permis de faire le plus de remarques dégueulasses possibles sur le sex-appeal de ces femmes, plutôt qu’en les questionnant sur ce qu’elles pensaient du Comic-Con (ou n’importe quoi lié à leur amour de la pop culture).
« Ca fait 5 ans que je viens ici pour parler à de chaudes cosplayeuses »
« Je te donne 12$ pour manger des papillons devant la caméra »
« Combien de rendez-vous avant qu’un nerd ne puisse coucher avec toi ? »
« J’ai mon téléphone dans ma poche. A côté de mon érection »
« Tu as déjà essayé le bondage ? »
fait mine de toucher les fesses d’une cosplayeuse
« Désirée, c’est ton vrai nom ou ton nom de stripper ? »
« C’est Youtube, tout ce qui compte c’est les seins. Je suis ici en compagnie d’une paire de seins… »
etc…
La vidéo a reçu des commentaires énervés de la part des internautes qui trouvaient – à raison – le contenu inapproprié.
Elle a aussi suscité des vidéos-réponses, telle que « Cosplay, Creeps and You » qui détaille les comportements inacceptables en convention que les cosplayeuses doivent souvent subir.
En réponse à l’agacement des internautes, la chaîne Youtube sort à nouveau une vidéo d’interviews le 10 novembre, intitulée « Awkward Interviews with Cosplay Girls at ComiKaze 2013 » (Interviews embarrassantes avec des filles en cosplay au ComiKaze 2013):
En lieu d’excuses, l’animateur préfère faire une série d’interviews exagérément ennuyeuses avec des cosplayeuses, en leur posant des questions bizarres et inappropriées telles que: « Quelle est ta vinaigrette préférée? ». Le but de la manoeuvre? Montrer aux internautes qu’il serait apparemment impossible d’être drôle et divertissant sans être sexiste. En caricaturant un supposé « politiquement correct », le message en creux est de dénoncer les « rabats joie » qui n’apprécient pas qu’on ne s’adresse aux cosplayeuses que pour juger de leur sex-appeal et de leurs seins.
L’animateur rallie soigneusement des femmes à sa cause : « je n’ai pas le droit d’être irrespectueux pour cette vidéo » – « Qui a dit que tu étais irrespectueux ? Je te préférai avant. » Ils ridiculisent des commentaires critiques : « N’aie pas peur des seins, ce sont des choses merveilleuses ! » – « eleventy10 veut que je sois plus professionnel. Sur Youtube. » – « David Smith n’aimerais pas ça. Il est sans doute gay » (comme d’habitude, si tu n’apprécies pas le harcèlement sexuel tu dois être homosexuel, et il serait ridicule d’être homosexuel…homophobie bonjour).
Au passage, l’animateur prend aussi le temps d’embêter un cosplayeur travesti : « Tu as un pénis ? »
« C’est pour ça que les gens regardent ces vidéos – pour le respect. Oui. Ah, tant pis, montre-leur ton cul » – et la vidéo se termine en remerciant les soutiens, tels que « Les gens qui le critiquent sont juste jaloux de ne pas pouvoir parler à ces filles ».
C’est tout de même très triste de considérer qu’il n’y rien à dire à ces cosplayeuses passionnées si ce n’est pour les harceler sexuellement.
La mauvaise foi et la misogynie réunis à nouveau.
X:Rebirth vient de sortir et je me suis empressé de le lancer. Passé une courte cinématique d’intro me voilà plongé dans ce simulateur spatial. Aussi tôt je suis contacté par un personnage féminin qui demande si je peux l’abriter dans mon vaisseau, le sien ayant visiblement un problème.
On voit alors une scène où un casque est jeté au sol et une femme reprend son souffle, cherchant l’oxygène qui devait lui manquer un instant plus tôt. Sauf que le jeu perd d’un coup toute crédibilité quand on voit sa combinaison qui semble tout sauf hermétique.
C’est encore plus ridicule quand on voit que les autres perso féminin ont elles des combi plus fonctionnelles (mais toujours particulièrement bien moulées aux endroits stratégiques).
Seconde conférence du cycle « Hubertine est une geek » au cours de laquelle nous traiterons de la thématique « L’open data au service de l’égalité femmes-hommes« .
Véritable mine d’informations en tout genre, que sont exactement les données libérées ou « open data » ? Comment pourraient-elles être utilisées pour mettre en lumière et combattre les inégalités entre femmes et hommes ? Quel(s) système(s) politique(s) appellent-elles ? Quelles conséquences et quelles opportunités pour les femmes et les hommes ?
Nous recevrons ainsi différent-e-s expert-e-s français et étrangers pour expliquer les tenants et les aboutissants de l' »open data », de leur usage et de leur impact dans l’évolution de notre société : Henri Verdier, Directeur d’Etalab (établissement chargé de la plateforme d’open-data du gouvernement français, service du Premier Ministre) ; Emily Jacoby, Directrice de Digital Democracy (ONG américaine) ; Rosibel Gomez, ex Coordinatrice ONU Femmes (Honduras), Sylvie Tissot, Directrice d’Anabole et chercheuse en architecture informatique open data.
Interprétariat vers le Français assuré
Lieu : Gaîeté Lyrique – Auditorium – 3 bis rue Papin 75003
Moins de babes au salon professionnel cette année, mais en bons journalistes ça ne les a pas empêché d’aller décerner un « prix de la meilleure babe E3 » histoire d’illustrer leur page ! Avec l’approbation des commentateurs…
Dans le nouveau jeu de chez Blizzard : Hearthstone: Heroes of Warcraft, avant le début de chaque partie, une roulette s’anime et se fixe toujours sur l’option « un adversaire convenable ».
Les autres adversaires possibles (sur lesquels la roue ne s’arrête jamais, donc) sont des options « marrantes » : « Le développeur Blizzard », « Le paladin pas malin », etc.
Sur 37, tous sont des personnages masculins, sauf deux… (La parité chez Blizzard, c’est pas pour tout de suite) : « La cruche de service » et « La bimbo bombasse ». Super comme représentation des femmes dans le jeu vidéo. Certes, toutes les représentations masculines ne sont pas laudatives, mais aucune ne tombe non plus dans le cliché péjoratif à ce point.
1. « Comment n’importe quelle discussion à propos du SEXISME et de questions féminines sur Internet (et dans la vraie vie) s’est toujours produite et se produira pour toujours, jusqu’à ce que la Terre tombe dans le Soleil (ou jusqu’à ce que le patriarcat soit demantelé » 7. « Ton comic est si bien qu’il me donne envie de te baiser » – Signé Un. Mec.
1. »Cher Monsieur : Merci d’avoir aimé mon comic. Euh…Sinon, des fois c’est chouette quand une femme est complimentée pour la qualité de son travail, pas parce qu’elle a un vagin que vous aimeriez utiliser. Des fois. Merci quand même. Désolée. Juste mon avis. » 2. « Chère femme : je vais maintenant t’expliquer en quoi tu as tort. Sur mon blog. Blablabla normal blablabla instinct humains naturels blablabla » 3. Et ainsi… « Je suis d’accord avec toi, mec ! » 4. « Explique-lui à cette femme ! » 5. « Retweeté ! Linké ! Tumblr ! Relayé ! » 6. « J’érige solennellement un monument de granite à ta droiture virile. Et je ne suis pas sexiste donc tout va bien. » 7. CALIN EN GROUPE (no homo) 8. « Euh. Vous avez le droit d’avoir une opinion ? »
1. Mais alors… »Hé…Tout ça ne serait pas un peu sex… » « BAILLE » 2. « En fait, nous sommes d’accord que c’est sexiste » 3. »Désolée Mesdames ! Rien n’est sexiste à moins que je ne décrète que ça l’est ! Et puis j’aime les femmes. Sucez mes boules » 4. « Mais tu vois…2+2=4… » « Et l’eau mouille… » « Et la Terre tourne autour du Soleil… » « Et il y a 60 minutes dans une heure… » « Et ton nez est généralement au centre de ton visage… » « Et nous avons besoin d’oxygène pour vivre… » – Champ de force anti-logique 5. « OUIIIIIIN ! Tout le monde m’attaque sans raison ! Personne ne comprend ! Moi moi moi moi ! » 6. « Taisez-vous avec vos opinions de lesbiennes folles et biaisées » « La folie du politiquement correct ! » (Biberon du privilège)
1. « Mais pourquoi torturez-vous ce pauvre homme ? » 2. Cette case représente le moment où des tas de gens interviennent pour dire des choses 1. fausses 2. cinglées 3. complètement à côté de la plaque. Mots fréquemment utilisés : « pétasse », « gouine », « chatte » et « sur-réagir » 3. « Wouah, regarde tous ces commentaires sur mon blog ! Ca veut dire que j’ai raison ! » Game Over 4. SOUPIR. 5. « Vous savez, pour une fois j’ai cru que peut-être ça allait différent de toutes les autres fois où une femme a dit quelque chose sur Internet à propos du sexisme. » 6. « Je n’aurai rien dû dire. » – Et répéter. 7. Le but de tout ça est de voir comment le système fait de nous des esclaves. Peu importe, voici un chaton.